Nous avons douté du Bien
Le Bien est ressuscité !
Il était une fois...
Dieu était le Bien et le Bien était né en chacun de nous. Le Bien a pris une forme humaine pour vivre à la surface de la terre. Nous laissions le Bien nous diriger et il nous enseignait la sagesse. Nous mettions en pratique ce qu’il nous inspirait, nous pratiquions sa compassion et nous comprenions sa puissance. Nous aimions sa manière d’être et nous étions heureux qu’elle pénètre nos cœurs.
Et puis nous nous sommes demandés où cela allait nous mener et si le Bien nous permettrait de tenir le coup. Nous avons pris peur. Nous avons hésité. Nous avons eu des pensées cyniques, des idées de contestation, d’avidité. Nous avons douté du Bien.
Nous nous sommes détournés de ses orientations et nous avons renoncé à les suivre.
Nous sommes devenus inquiets, nous avons eu peur de nous tromper et nous avons dit que le Bien était utopique et illusoire. Nous l’avons déconsidéré et nous l’avons abandonné.
Nous avons accusé le Bien, nous l’avons arrêté et jugé. Nous avons falsifié les preuves et nous avons suivi ceux qui criaient : « crucifie ! crucifie ! ». Avec la foule inconsciente nous avons ricané et nous avons participé à l’exécution du Bien. Nous l’avons enterré dans l’obscurité. Nous l’avons enseveli dans sa triste désolation et nous l’avons abandonné.
Mais ses idées n’ont pas disparu. Nous avons regretté l’absence du Bien et nous avons commencé à le rechercher.
Nous sommes allés sur sa tombe, mais il n’y était pas. Le Bien était ressuscité.
Mais ses idées n’ont pas disparu. Nous avons regretté l’absence du Bien et nous avons commencé à le rechercher.
Nous sommes allés sur sa tombe, mais il n’y était pas. Le Bien était ressuscité.
Malgré nos réticences et au-delà de ce que nous pensons ou imaginons, le Bien ressuscité illumine nos créations, accroît notre fraternité humaine et dynamise notre imagination.
Que vivent désormais dans la joie les hommes de toutes langues, les hommes de foi et pareillement les hommes sans foi car le Bien est ressuscité !
Richard Holdworth,
Traduction : Gilles Castelnau
Source : Protestants dans la ville, le 2 mai 2015
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